De la part des copains de Richard Matheson
Le cauchemar climatisé
Une exploration interactive de De la part des copains de Richard Matheson
Publié en 1953, *De la part des copains* (*Ride the Nightmare*) est un chef-d’œuvre méconnu de Richard Matheson qui délaisse le fantastique pour plonger dans les abîmes du thriller psychologique. Le roman dissèque avec une précision chirurgicale comment le vernis de la normalité et du rêve américain des années 50 peut se fissurer en un instant, révélant les fantômes d’un passé que l’on croyait à jamais enterré. Cette application vous invite à explorer la mécanique implacable de ce huis clos angoissant.
La Fracture
Chris Martin
Le citoyen modèle, père de famille, propriétaire d’un magasin de musique. Une vie construite sur le sable, une façade de respectabilité cachant une terrible vérité.
Chris Phillips
Son véritable nom. Un jeune homme impliqué dans un vol qui a mal tourné, laissant derrière lui complices et cadavre. Un fantôme qui refuse de mourir, et qui a passé 15 ans à fuir sa propre ombre.
Helen Martin
L’épouse aimante, pilier d’un bonheur qu’elle croit authentique. Elle est la première victime du mensonge de Chris, son monde s’effondrant brique par brique face à une réalité qu’elle ne soupçonnait pas.
« Une brutale cassure avait rompu le cours normal de sa vie à l’instant où elle avait compris que, pendant plus de sept ans, elle avait aimé un homme qu’elle ne connaissait pas tout entier. »
Chronologie d’un Cauchemar
Le récit se déroule sur environ 24 heures. Chaque instant est un pas de plus vers l’abîme. Explorez les moments clés de cette descente aux enfers.
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Au Cœur des Ténèbres
L’Inescapable Passé
Le thème central du roman. Matheson démontre qu’une vie, aussi parfaite soit-elle en apparence, ne peut être construite sur un mensonge. Le passé n’est pas mort, il n’est même pas le passé ; il attend son heure pour resurgir avec une violence inouïe.
Le Rêve Américain Dynamité
La banlieue pavillonnaire, la famille nucléaire, la réussite sociale… Tous les symboles de la prospérité des années 50 sont utilisés comme un décor en carton-pâte, prêt à s’enflammer à la première étincelle. L’horreur ne vient pas de l’extérieur, mais de l’intérieur même du foyer.